Hybridation textile , bois et cuivre, 140x140x180cm à hauteur variable. 2023
……………………………
IMHOTEP tient son nom du premier architecte égyptien. L’œuvre échafaude une approche du corps dialoguant avec l’anatomie urbaine. Constitué de matériaux qui ne sont pas censés se rencontrer, hybridations textiles, bois et cuivre, IMHOTEP interroge la force de construction du corps, qui s’ancre dans les structures massives urbaines. Les villes ou l’architecture arborent un vocabulaire organique. Le corps puise ses matériaux de construction dans son patrimoine génétique. Ectomorphe, il développe son squelette architectural. Endomorphe, ancré au sol, trapu aggloméré de masses organiques soumises à la contrainte de sa propre enveloppe, il se colonise l’espace. Mésomorphe, son ossature est solide, robuste il s’implante. «Urbi et Orbi », le corps est un quartier, composé de parcelles cellulaires maillées entre elles. En auto-construction sans autorisation préalable, il est le Maître d’ouvrage de sa propre structure. Macroscopique, il implante son propre patrimoine génétique dans la ville. IMHOTEP est « celui qui vient en paix » comme une volonté de réconcilier corps et urbanité.
Ema EYGRETEAU
